Belo Monte :
pétition du Cacique Raoni

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STOP BELO MONTE - quand VINCENT CASSEL et JAN KOUNEN soutiennent le Chef RAONI

STOP BELO MONTE - quand  VINCENT CASSEL et JAN KOUNEN soutiennent  le Chef RAONI

Nous, européens, participons tous à la déforestation de l’Amazonie et des autres dernières grandes forêts tropicales du globe (Afrique, Indonésie).
Fort de ce constat, Planète Amazone a souhaité marquer les esprits en demandant à un réalisateur de renom écoresponsable Jan Kounen, de réaliser un spot pour soutenir l’escale française de l’ultime campagne en Europe du Cacique Raoni. Très vite est venue l’idée de solliciter Vincent Cassel, ami de longue date de Jan, Personnalité française de notoriété internationale qui a développé depuis longtemps une passion pour le Brésil et signé sans hésiter la pétition du Cacique Raoni contre le barrage de Belo Monte. Le duo de Blueberry s’est donc reconstitué pour une noble cause, la première que Vincent Cassel accepte de soutenir publiquement. Un événement.

 

 

STOP BELO MONTE - STOP DEFORESTATION


Le spot démarre sans commentaire, par une succession de séquences choc. Par un cheminement visuel étourdissant, le film, réalisé par Jan Kounen (Blueberry, L'expérience secrète, 99 francs) démontre que les projets de barrages hydroélectriques géants tel que celui de Belo Monte, décrié dans le monde entier, sont les chevaux de Troie du pillage de l'Amazonie, sanctuaire d'une biodiversité riche et unique, écosystème vital pour la régulation climatique de la planète. Comme le suggère Vincent Cassel, dire « NON » à Belo Monte, c'est s'opposer à une exploitation irresponsable de la forêt et des ressources qu'elle abrite à laquelle des entreprises françaises sont associées. Une menace pour notre avenir à tous. L‘acteur appelle dans ce spot à soutenir la campagne « URGENCE AMAZONIE » du Cacique Raoni en répondant à l'appel européen de Planète Amazone à prendre des mesures pour que notre continent ne participe plus à la déforestation effrénée de la plus grande forêt tropicale de la Terre.


Le spot de la campagne « URGENCE AMAZONIE » sera diffusé dans les médias et les réseaux sociaux à l’occasion de la venue du Cacique Raoni en Europe. Il accompagnera également ses interventions télévisées et des reportages qui lui seront consacrés. Une version longue sera diffusée ultérieurement sur Internet.


Vincent Cassel : « Les derniers peuples indigènes d'Amazonie veillent pour nous tous sur la forêt. Nous jouons notre avenir, ils jouent leur vie. Répondez à l'appel de Planète Amazone. »

 


 

Spot de la campagne « URGENCE AMAZONIE » : entretien avec Jan Kounen


« On ne se rend pas assez compte de notre puissance pour agir sur ces problèmes en tant que consommateurs »


Contacté par Planète Amazone pour réaliser le spot de la campagne « URGENCE AMAZONIE », où il retrouve « avec grand plaisir » Vincent Cassel, le cinéaste français Jan Kounen n’a pas hésité : « Cela nous concerne car nous sommes en partie responsables de cette déforestation et que nous ne le savons pas assez. La situation est grave pour les indiens, la forêt et la planète. »


Quel message avez?vous voulu faire passer à travers ce spot ?

Jan Kounen : « On explique que le barrage de Belo Monte est un cheval de Troie. A partir du moment où il va être mis en place, les indiens vont être déplacés et la forêt va être dévastée. Et ce barrage est loin d’être le seul problème. Il y a aussi de la déforestation. Chaque année, on perd l’équivalent de la surface de l’Autriche en forêt amazonienne pour faire du soja et de l’élevage qui nous reviennent à travers différents produits de consommation. Il s’agit d’un spot de sensibilisation pour
que les gens puissent rejoindre Planète Amazone, récolter plus d’informations sur Internet et pouvoir agir, boycotter certains produits pour faire pression, comme on peut, sur nos industries.


Comment sensibiliser encore plus le grand public à cette cause ?
Les gens sont sensibles aux problèmes des populations indigènes et aux causes défendues par le Cacique Raoni. Mais ses visites doivent aussi nous permettre de mieux comprendre les mécanismes. On a tendance à penser que cela se passe au fond de l’Amazonie et que cela ne concerne que les Brésiliens. Mais il faut savoir que beaucoup d’entreprises françaises sont liées à tout ça, même au barrage de Belo Monte où la France va sûrement fournir les turbines et son savoir faire. Dans notre vie quotidienne, par l’achat de certains produits, nous participons donc indirectement à la déforestation et aux grands projets industriels qui dévastent la forêt et les peuples amazoniens.


En tant que citoyen, quels gestes réalisez?vous au quotidien pour agir ?
Dès que je vais acheter du bois, je vérifie son origine certifiée. 40% du bois exotique vient de coupes illégales. Donc déjà, j’ai éliminé l’idée d’avoir quoi que ce soit en bois exotique. Je suis aussi devenu végétarien voilà un an car la consommation de viande est un gouffre pour la planète. C’est un problème qui touche la forêt amazonienne. Nous ne mangeons pas de viande amazonienne mais nos vaches le font, cet élevage est fait pour cela. Je fais déjà attention aux produits que j’achète, donc, mais j’ai découvert encore beaucoup de choses en réalisant ce spot. Je me suis rendu compte que je connaissais seulement la partie émergée de l’iceberg. Il y a une multitude de produits concernés. Le cuir de nos chaussures, par exemple, peut venir directement de là?bas. En tant que consommateurs, on ne se rend pas assez compte du poids et de la puissance que l’on a. Nous sommes dans une société ou si vous n’achetez pas un produit, ceux qui le fabriquent ne peuvent pas le vendre et arrêtent de le fabriquer. On a beau gesticuler et faire des manifestations, c’est en touchant les entreprises par ce biais?là, une forme de boycott avec la petite action de chaque individu, que l’on pourra faire changer le marché et protéger la forêt.


La consommation doit?elle devenir une forme d’acte citoyen ?
J’ai l’impression qu’on aura plus à faire passer ce message à notre génération qu’à la jeunesse qui, naturellement, est peut-être un peu plus sensibilisé. Pour l’instant, c’est notre génération qui a le pouvoir d’achat et si on veut faire changer les choses, il faut faire pression pour être une force à la fois sur le marché, la politique et l’information car dans cette société il suffit souvent que les choses se sachent pour décider d’agir. Ce sont des actes simples, en fait. On a une multitude de produits qui nous sont proposés sur lesquels il faut s’informer et tenter de mettre un peu d’éthique.

Date de l'article : 10/12/2012

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